Voeux 2019

                                                         Voeux du Président

 Chers Compagnons,

Le Consistoire et moi-même, tenons à vous exprimer tous nos vœux les meilleurs, afin que ces festivités puissent être à l’enseigne de l’amour et la sérénité, ainsi qu’aux personnes qui vous sont chères.

Formulant à nouveau le souhait que 2019, sera l’année du développement et du renouveau pour notre Compagnonnage.

Que l’année qui est sur le point de débuter puisse vous apporter à tous la paix, la santé et l’harmonie aussi bien dans vos Cayennes que dans votre vie professionnelle et privée.

                                                                                        *******

Cari Compagnons,

Il Concistoro ed io, teniamo ad esprimervi i nostri migliori auguri, affinché  queste festività possano essere sotto il segno dell’amore e della serenità, cosi come per i vostri cari.

Ribadendo il desiderio che il 2019, sarà l’anno del rinnovamento e dello sviluppo per il nostro Compagnonnage.

Possa l’anno che sta per iniziare portarvi la pace, la salute e l’armonia a tutti voi sia nelle vostre Cayenne come nella vostra vita professionale e privata.

                                                                                        *******

Queridos Compagnons,

                El Consistorio y yo mismo, nos gustaria expresarle nuestros mejores deseos, para que estas  festividad  estén bajo el signo del amor y la serenidad, así como para sus queridos.

                Reafirmando el deseo de que el 2019, sera el año de renovación y desarrollo de nuestro Compagnonnage.

                Que el año que está por comenzar traerte paz, salud y la armonia para todos  ustedes, tanto en su su Cayenne como en su vida profesional y privada.

Le Compagnonnage

Pour le Compagnonnage

      Feu (Haga) clic en la bandera


            Qu’est-ce que le Compagnonnage ?

Diplôme

« Le compagnonnage est avant tout une association de professionnels qui créent entre eux un réseau d’échange technologique, méthodologique ou d’entraide », le définit le Conservatoire compagnonnique des métiers. Synonyme de savoir-faire et de belle ouvrage, il évoque surtout, aujourd’hui, l’exigence professionnelle et la compétence obtenue après une formation longue et diversifiée sur le « Tour de France ». S’il insiste moins, aujourd’hui, sur l’aspect initiatique qui a longtemps fait sa spécificité, il reste soucieux du perfectionnement moral et spirituel de ses membres. Attesté depuis le XVe siècle, mais sans doute beaucoup plus ancien (même s’il est difficile de le faire remonter, selon sa tradition, au temple de Salomon), c’est un moment important de l’histoire ouvrière française. Sa définition est étroitement liée aux grands moments de son histoire.

Fondateurs


Petite histoire du Compagnonnage

Historiquement, les Compagnonnages sont des groupements clandestins d’artisans, attestés avec certitude depuis le XVe siècle, mais qui semblent bien plus anciens.L’étude des charpentes médiévales montre par exemple une évolution des techniques du bois qui se répand rapidement au XIIe siècle de la Bourgogne à la Bretagne et des Flandres au Poitou. Cela suppose une organisation d’artisans itinérants qui fait penser au compagnonnage. On peut raisonnablement présumer que les artisans attirés dans les villes par les grands chantiers ecclésiastiques ont servi de cadre à la naissance d’associations qui se transmettaient des secrets de chantier, assuraient une assistance mutuelle et une vie religieuse distincte des confréries de maîtres. Le terme compagnonnage, attesté au XVIIe siècle, n’a remplacé qu’au XIXe siècle le vieux mot de « Devoir ». Les compagnons organisent petit à petit un « Tour de France » qui leur permet d’approfondir leur connaissance du métier en se confrontant à des techniques, des matières différentes. Ils sont accueillis dans des « cayennes » tenues par des « mères ». Leur travail chez les maîtres de la ville (« bourgeois ») est réglé par un « rôleur » qui contrôle les embauches.

Chartres


Ces sociétés se sont développées parallèlement et indépendamment, dans une semi clandestinité qui ne doit pas être comparée à une secte ou à une société secrète : certes, les condamnations religieuses (dont la plus célèbre a été prononcée par la Sorbonne en 1645 et 1655 contre les cordonniers) et les édits de police maintiennent les devoirs hors la loi, mais dans bien des villes, ils sont incontournables et ne se cachent pas. Les « interdits » qu’ils prononcent contre certains patrons ou certaines villes sont les ancêtres des actions syndicales, grève ou boycott. Au XVIIIe siècle, les reconnaissances entre les sociétés compagnonniques organisent petit à petit les compagnonnages. Sans se fondre en une société unique (« le » compagnonnage n’a jamais existé), ils se résument en 1807 à une liste fermée de vingt-cinq métiers. Mais à côté de ces reconnaissances, des querelles parfois sanglantes ou des compétitions pour « gagner » une ville entretiennent la rivalité entre devoirs.

Avignon

L’interdiction des corporations et des associations ouvrières par la loi Le Chapelier (1791), l’urbanisation et l’industrialisation au XIXe siècle, vont changer le visage des compagnonnages. L’influence maçonnique, sensible depuis la fin du XVIIIe siècle, l’enthousiasme romantique pour cette culture populaire que l’on découvre avec les livres d’Agricol Perdiguier, vont mettre de plus en plus l’accent sur la dimension symbolique et rituélique, tandis qu’au début du XXe siècle, le mouvement syndical va prendre le relais de l’action sociale. Les compagnonnages vont se réunir alors selon les fondateurs qu’ils revendiquent : le roi Salomon (tailleurs de pierre « étranger », menuisiers « gavots », charpentiers « indiens », serruriers, maçons, tonneliers), le père Soubise (charpentiers « bons drilles », plâtriers, couvreurs), maître Jacques (tailleurs de pierre « passants » et de nombreux autres métiers).

Compagnons


Les efforts de Perdiguier (1805-1875) pour pacifier le Tour de France et les tentatives de réunion des différents rites se soldent par des échecs, tant que l’interdiction de coalition est effective. Mais la liberté syndicale (1884) permet la création de l’Union Compagnonnique (1889), la plus vieille des grandes organisations actuelles. Elle fut cependant contestée pour avoir mis en place une tradition unitaire, qui se réfère conjointement aux trois fondateurs. L’Association Ouvrière des Compagnons du Devoir du Tour de France (1941 et 1946) et la Fédération Compagnonnique des Métiers du Bâtiment (1952) ont regroupé par la suite la majeure partie des devoirs qui n’avaient pas adhéré à l’Union. Ces trois sociétés regroupent la quasi totalité des compagnonnages actuels.

Fondateurs
                                                                      CATALAN
¿Què és el companyonatge?

El Companyonatge és abans de tot una associació de professionals que creen entre ells una xarxa d’intercanvi tecnològic, metodològic i d’ajut mutu segons el defineix el Consistori companyònic dels oficis. Sinònim de saber fer i de bella execució, evoca sobre tot, avui dia, la exigència professional i la competència obtinguda desprès d’una llarga i diversificada formació en el “Tour de França”. Si avui s’insisteix menys sobre l’aspecte iniciàtic, que ha sigut sempre la seva especificitat, segueix interessat en el desenvolupament moral i espiritual dels seus membres. Patent la seva existència des del segle XV, però probablement molt més antic (fins i tot, s’ el fa remuntar, segons la seva tradició al temple de Salomó) constitueix una fita important en la història de l’obrerisme francès. La seva definició esta estretament lligada als grans moments de la seva història.
Breu història del companyonatge.
Històricament, els companyonatges són grups clandestins d’artesans, coneguts amb certesa des del segle XV, però molt més antics. L’estudi de les estructures (de fusta) medievals mostra una evolució de la tècnica d’aquest material que s’extèn ràpidament, al segle XII, de Borgonya a Bretanya i de Flandes a Poitou. Això suposa una organització d’artesans itinerants que fa pensar en el companyonatge. Pot suposar-se raonablement que els artesans atrets a les ciutats per les grans obres eclesiàstiques, van servir de marc per al naixement d’associacions que transmetien els secrets de l’obra, asseguraven la existència mútua i una vida religiosa, distinta de la de les germandats de mestres. El terme companyonatge, documentat ja al segle XVII, no va substituir fins el segle XIX, la paraula “deure” (”devoir”). Els companyons organitzen de mica en mica un “Tour de França” que els permet profunditzar en el seu coneixement de l’ofici, enfrontant-se a distintes tècniques i matèries. Son rebuts en “Cayennes” a càrrec de “mares”. El seu treball per als mestres de la ciutat esta regulat per un “rôleur” que controla les contractacions. Aquestes societats es desenvolupen paralel.la i independentment, en una semiclandestinitat, que no deu comparar-se ni amb una secta ni amb una societat secreta: sens dubte, les condemnes religioses (la més famosa va ser emesa per La Sorbona al 1645 i al 1655 contra els sabaters) i els edictes policials mantenen els “deures” (devoirs) fora de la llei, però en moltes ciutats, son imprescindibles i no s’amaguen. Els interdictes que es promulguen en contra de certs patrons o de certes ciutats, son els avantpassats de les accions sindicals, de la vaga o del boicot. Al segle XVIII, les societats companyòniques organitzen gradualment el companyonatge. Sense arribar a fusionar-se en una única societat (“el” companyonatge mai va existir) es relacionen al 1807 en una llista tancada de vint-i-cinc oficis. Però, al costat d’aquests reconeixements, baralles, de vegades fins i tot sagnants, o
lluites per “guanyar” una ciutat, es manté viva la rivalitat entre els “deures” (devoirs). La prohibició de les corporacions i associacions obreres per la llei Le Chapelier (1791), la urbanització i la industrialització al segle XIX, donaran un nou rostre al companyonatge. La influencia maçònica, perceptible des de finals del segle XVIII i l’entusiasme romàntic per la cultura popular que es descobreix amb els llibres d’Agricol Perdiguier, posaran cada cop més èmfasi en la dimensió simbòlica i ritual, mentre que, a principis del segle XX, el moviment sindical prendrà el relleu de l’acció social. Els companyonatges es reuniran llavors, en funció del fundador que cadascun reivindiqui: el rei Salomó (picapedrers dits “estrangers”, ebenistes dits “gavots”, carpenters d’estructures dits “indians”, serrallers, paletes, boters), el pare Soubise (fusters dits “bons drilles”, guixaires, constructors de sostres), el mestre Jaume (picapedrers dits “passants” i molts altres oficis). Els esforços de Perdiguier (18051875) per pacificar el Tour de França i les temptatives de Reunió dels diferents ritus, acaben fracassant, en tant la prohibició de coaligar-se es manté vigent. Però la llibertat sindical (1884) permet la creació de la Union Compagnonnique (1889), la més antiga de les grans organitzacions actuals. Va ser, nogensmenys, criticada per iniciar la tradició unitària, que es refereix de forma conjunta als tres fundadors. La Associació de Treballadors dels Companyons del Deure del Tour de França (1941 i 1946) i la Federació Companyònica dels Oficis de la Construcció (1952) van reagrupar més tard a la major part dels “deures” que no s’ havien adherit a la Unió. Aquestes tres societats agrupen a la quasi totalitat dels Companyonatges actuals.

                                                                     Español ¿Qué es el compañonazgo?

El Compañonazgo es ante todo una asociación de profesionales que crean entre ellos una red de intercambio tecnológico, metodológico y de ayuda mútua según lo define el Consistorio compañónico de los oficios. Sinónimo de saber hacer y de bella ejecución, evoca sobre todo, hoy en día, la exigencia profesional y la competencia obtenida tras una larga y diversificada formación en el “Tour de Francia”. Si hoy se insiste menos sobre el aspecto iniciático, que ha sido siempre su especificidad, sigue interesado en el desarrollo moral y espiritual de sus miembros. Patente su existencia desde el siglo XV, pero probablemente mucho más antiguo (incluso, si le hace remontar, según su tradición al templo de Salomón) constituye un hito importante en la historia del obrerismo francés. Su definición está estrechamente ligada a los grandes momentos de su historia.
Breve historia del compañonazgo
Históricamente, los compañonazgos son grupos clandestinos de artesanos, conocidos con certeza desde el siglo XV, pero mucho más antiguos. El estudio de las estructuras (de madera) medievales muestra una evolución de la técnica de este material que se extiende rápidamente, en el siglo XII, de Borgoña a Bretaña y de Flandes a Poitou. Ésto supone una organización de artesanos itinerantes que hace pensar en el compañonazgo. Puede suponerse razonablemente que los artesanos atraídos a las ciudades por las grandes obras eclesiásticas, sirvieron de marco para el nacimiento de asociaciones que transmitían los secretos de la obra, aseguraban la existencia mutua y una vida religiosa, distinta de la de las hermandades de maestros. Él término compañonazgo, documentado ya en el siglo XVII, no substituyó hasta el siglo XIX, a la palabra “deber” (”devoir”). Los compañones organizan poco a poco un “Tour de Francia” que les permite profundizar en su conocimiento del oficio, enfrentándose a distintas técnicas y materias. Son recibidos en “Cayenas” a cargo de “madres”. Su trabajo para los maestros de la ciudad está regulado por un “rôleur” que controla las contrataciones. Estas sociedades se desarrollan paralela e independientemente, en una semiclandestinidad, que no debe compararse ni con una secta ni con una sociedad secreta: sin duda, las condenas religiosas (la ,más famosa fue emitida por La Sorbona en 1645 y en 1655 contra los zapateros) y los edictos policiales mantienen los “deberes” (devoirs) fuera de la ley, pero en muchas ciudades, son imprescindibles y no se esconden. Los interdictos que se promulgan en contra de ciertos patronos o de ciertas ciudades, son los antepasados de las acciones sindicales, de la huelga o del boicot. En el siglo XVIII, las sociedades compañónicas organizan gradualmente el compañonazgo. Sin llegar a fusionarse en una única sociedad (“el” compañonazgo nunca existió) se relacionan en 1807 en una lista cerrada de veinticinco oficios. Pero, junto a estos reconocimientos, peleas, a veces incluso
sangrientas, o pugnas por “ganar” una ciudad, se mantiene viva la rivalidad entre los “deberes” (devoirs). La prohibición de las corporaciones y asociaciones obreras por la ley Le Chapelier (1791), la urbanización y la industrialización en el siglo XIX, van a dar un nuevo rostro al compañonazgo. La influencia masónica, perceptible desde finales del siglo XVIII y el entusiasmo romántico por la cultura popular que se descubre con los libros de Agricol Perdiguier, pondrán cada vez más énfasis en la dimensión simbólica y ritual, mientras que, a principios del siglo XX, el movimiento sindical tomará el relevo de la acción social. Los compañonazgos se reunirán entonces, en función del fundador que cada uno reivindique: el rey Salomón (canteros llamados “extranjeros”, ebanistas llamados “gavots”, carpinteros de estructuras llamados “indianos”, cerrajeros, albañiles, toneleros), el padre Soubise (carpinteros llamados “bons drilles”, yeseros, constructores de techos), el maestro Jaime (canteros llamados “passants” y muchos otros oficios). Los esfuerzos de Perdiguier (18051875) por pacificar el Tour de Francia y las tentativas de Reunión de los diferentes ritos, terminan fracasando, en tanto la prohibición de coaligarse se mantiene vigente. Pero la libertad sindical (1884) permite la creación de la Union Compagnonnique (1889), la más antigua de las grandes organizaciones actuales. Fue, sin embargo, criticada por iniciar la tradición unitaria, que se refiere de forma conjunta a los tres fundadores. La Asociación de Trabajadores de los Compañones del Deber del Tour de Francia (1941 y 1946) y la Federación Compañónica de los Oficios de la Construcción (1952) reagruparon más tarde a la mayor parte de los “deberes” que no se habían adherido a la Unión. Estas tres sociedades agrupan a la casi totalidad de los Compañonazgos actuales.

 

Haut de page

Bibliographie générale

BIBLIOGRAPHIE GENERALE    BIBLIOGRAFICA GENERAL    BIBLIOGRAFIÀ GENERAL

 

 

Français 

Outre cette bibliographie générale, les compagnons sont invités à consulter la bibliographie particulière (Accès mot de passe donné)

Sites à visiter :
Compagnons, compagnonnages, le site de Jean-Michel Mathonière et du Centre d’étude des compagnonnages
Musée du compagnonnage (Tours)
Sites des sociétés compagnonniques : UCDDUAOCDFNCMB

Pour une première approche :

Histoire du compagnonnage
– Martin Saint-Léon (Émile), Le compagnonnage, Paris, Armand Colin, 1901 (1983).
– Coornaert (Émile), Les Compagnonnages en France du moyen âge à nos jours, Paris, Les Éditions Ouvrières, 1966.

Ces deux ouvrages sont les plus sérieux et les plus complets sur l’histoire du compagnonnage. On y ajoutera d’excellents ouvrages selon les régions :

– Bastard (Laurent), Mathonière (Jean-Michel), Travail et honneur, Les compagnons passants tailleurs de pierre en Avignon aux XVIIIe et XIXe siècles, Dieulefit, La Nef dez Salomon 1996 (Les carnets de Dédale, vol. 1).
– Bastard (Laurent), Compagnons au fil de la Loire, Paris, J.C. Godefroy, 2000
– Jeanton (Gabriel), Compagnons du Devoir et Compagnons de Liberté au XVIIIe siècle à Mâcon, Châlon-sur-Saône, Progrès de Saône-et-Loire, 1928.
– Hauser (Henri), Les compagnonnages d’art et métiers à Dijon aux XVIIe et XVIIIe siècles, Marseille, Laffitte reprints, 1907 (1979).

A noter que Le livre du compagnonnage d’Agricol Perdiguier (1840) est téléchargeable sur le site Gallica.

Beaux livres
– Icher (François), Dictionnaire du Compagnonnage, Éditions du Borrégo, 1992.
– Icher (François), La France des Compagnons, Paris, la Martinière, 1994.
– Mouret (Jean-Noël), Les Compagnons. Chefs-d’Œuvre, Éd. Hatier, 1997.
– J. Cl. Peretz, L’Outil et le Compagnon, Éd. J.-C. Godefroy.
– Tristan (Frédérick), Thomas (Jacques), Monier (Louis), Le Livre d’Or du Compagnonnage, Paris, J.-C. Godefroy, 1990.

Le compagnonnage (livres généraux)
– Encyclopédie du compagnonnage, Monaco, Le Rocher, 1999
– Barret (Pierre), Gurgand (Noël), Ils voyageaient la France, Le Livre de Poche, 1980.
– Bayard (Jean-Pierre), L’esprit du Compagnonnage, Éd. Dangles, 1994.
– Blondel (Jean-François), Mystique des tailleurs de pierre, Éd. du Rocher, 1998.
– Castéra (Bernard de), Le Compagnonnage, Paris, P.U.F. (coll. Que sais-je ?)
– Icher (François),  Les Compagnons ou l’amour de la belle ouvrage, Gallimard, 1995 (coll. Découvertes)

 


CATALAN
A més d’aquesta bibliografia general, es convida els Companyons a consultar la bibliografia específica (es requereix contrasenya)

Llocs per visitar.
Compagnons, compagnonnages, el lloc de Jean Michel Mathonière i Centre d’Estudis de Companyonatges. Musée du Compagnonnage (Tours) Llocs de les societats companyòniques UCCDDUAOCDFNCMB
Per a una primera aproximació Histoire du Compagnonnage (Historia del Companyonatge) Martin Saint-Léon (Emile) “Le Compagnonnage” – Paris- Armand Colin, 1901 (1983) Coornaert (Emile) “Les Compagnonnages en France, du moyen âge à nos jours” – Paris- Les Editions Ouvrières, 1966
Aquestes dues obres son les més serioses i més complertes sobre la historia del companyonatge. S’afegiran altres excel.lents llibres segons les regions. Bastard (Laurent) . . . . . Laffitte reprints, 1907 (1979)
És important assenyalar que el llibre del companyonatge d’Agricol Perdiguier (1840) es pot descarregar des del lloc web Gallica
Llibres il.lustrats
El companyonatge (llibres de caràcter general)
Curiositat: la Llei Le Chapelier, del cognom de l’advocat bretó Isaac Le Chapelier, promulgada a França el 14 de juny de 1791, en plena Revolució francesa, instaura la llibertat d’empresa i prohibeix les associacions i corporacions gremials de tot tipus. És reconeguda pel seu efecte de prohibir la llibertat d’associació. Art. 1: El desmantellament de tota classe de corporacions de ciutadans del mateix ofici o professió es una de las bases fonamentals de la Constitució Francesa, i es prohibeix totalment tornar a crear-les sota qualsevol forma. Art.2: Els ciutadans del mateix ofici o professió, empresaris, comerciants, artesans, obrers i artesans de qualsevol altre ram, no poden, quan estan junts, nomenar president, secretari o síndic, portar registres, promulgar estatuts u ordenances ni prendre decisions, ni imposar normes en el seu interes comú. La llei Le Chapelier va ser derogada el 25 de maig de 1864 per la llei Ollivier que abolia el dret d’associació. L’ofici de carpenter, “charpentier” es el treball amb la fusta, sia en la construcció (portes, finestres, etc) o en la manufactura de mobiliari. L’ebenista, “menuisier” es el fuster especialitzat en la elaboració de mobles, cadires i altres treballs més elaborats orientats a decoració fonamentalment.

 

                                                          Español
 Además de esta bibliografía general, se invita a los Compañones a consultar la bibliografía específica (se requiere contraseña)
Lugares para visitar. Compagnons, compagnonnages, el sitio de Jean Michel Mathonière y Centro de Estudios de Compañonazgos. Musée du Compagnonnage (Tours) Sitios de las sociedades compañónicas UCCDDUAOCDFNCMB
Pour une première approche Histoire du Compagnonnage (Historia del Compañonazgo) Martin Saint-Léon (Emile) “Le Compagnonnage” – Paris- Armand Colin, 1901 (1983) Coornaert (Emile) “Les Compagnonnages en France, du moyen âge à nos jours” – Paris- Les Editions Ouvrières, 1966
Estos dos libros son los más serios y más completos sobre la historia del compañonazgo. Se añadirán otros excelentes libros según las regiones. Bastard (Laurent) . . . . . Laffitte reprints, 1907 (1979)
Es importante señalar que el libro del compañonazgo de Agricol Perdiguier (1840) se puede descargar desde el sitio web Gallica
Libros ilustrados
El compagnonnage (libros de carácter general)
Curiosidad: la Ley Le Chapelier, del apellido del abogado bretón Isaac Le Chapelier, promulgada en Francia el 14 de junio de 1791, en plena Revolución francesa, instaura la libertad de empresa y prohíbe las asociaciones y corporaciones gremiales de todo tipo. Es reconocida por su efecto de prohibir la libertad de asociación. Art. 1: El desmantelamiento de toda clase de corporaciones de ciudadanos del mismo oficio o profesión es una de las bases fundamentales de la Constitución Francesa, y se prohíbe totalmente volver a crearlas bajo cualquier forma. Art.2: Los ciudadanos del mismo oficio o profesión, empresarios, comerciantes, artesanos, obreros y artesanos de cualquier otro ramo, no pueden, cuando están juntos, nombrar presidente, secretario o síndico, llevar registros, promulgar estatutos u ordenanzas ni tomar decisiones, ni imponer normas en su interés común. La ley Le Cahapelier fue derogada el 25 de mayo de 1864 por la ley Ollivier que abolía el derecho de asociación. El oficio de carpintero, “charpentier” es el trabajo con la madera, ya sea en la construcción (puertas, ventanas, etc) o en la manufactura de mobiliario. El ebanista, “menuisier” es el carpintero especializado en la elaboración de muebles, sillas y otros trabajos más elaborados orientados a decoración fundamentalmente.

Bibliographie Complémentaire  (Mot de passe connu des Compagnons et Compagnons Finis)

 

Haut de page